Le deuxième aube, Isaline reprit son ascension dès les premières lueurs. Le vent s’était intensifié dans le vallon, mais l’échelle restait irrévocable, plantée dans le roc par exemple enracinée dans un sol plus ancien que le macrocosme. La première niveau avait déjà effacé une chronique. Elle le savait, sans présent déterminer ce qui manquait. La deuxième, franchie la veille en vacarme, lui avait volé une impression : le bon goût du miel chaud sur une tartine d’enfance. En fréquentation, elle avait aperçu un fusée de cheminée dans une maison inconnue, et une silhouette au regard radieux. L’échange était tout de suite, mais déroutant. Lorsqu’elle posa le pied sur la tierce palier, une vibration mystérieuse traversa sa colonne vertébrale. Ce n’était ni tourment ni plaisir, mais une rayonnement, en tant qu' un écho venu de l’intérieur. Elle sentit, sans déchiffrer, qu’elle venait de morne une entente. Elle ne se souvenait plus d’un air qu’elle fredonnait généralement, peut-être une berceuse. Il ne restait qu’un vacarme particulier, creux et propre ensemble. À cet pendants, une méthode s’imposa à elle. Un chemin partiel serpentait dans une forêt brumeuse. Une masculinité, habillée de bleu, avançait légèrement entre les troncs. Derrière elle, un enfant marchait sans distractions. L’image dura un battement de cœur, puis se dissout dans l’air indifférent. Isaline vacilla, mais son corps tenait. Elle savait que ce moment n’était pas le sien, mais toutefois celui d’un autre. Une bribe de avenir, isolée, flottante. En redescendant, elle nota la illustration dans un carnet étanche qu’elle conservait parallèle à sa ceinture. Ce carnet, elle le destinait au affluence de voyance audiotel sur lequel elle transmettait chaque fragment vu, sous forme codée. Le cabinet de voyance par audiotel, localisé dans une vallée voisine, traitait ces images comme par exemple des pièces d’un casse-tête complet. Elles étaient intégrées aux consultations anonymes et recevaient des retours. Plusieurs appelants déclarèrent également avoir rêvé de la même forêt, de la femme en bleu. L’écho existait, correctement plus loin que l’échelle. Cette vente renforça le sentiment d’Isaline. Ce qu’elle captait en somme était continu, non personnel. Les visions n’étaient pas pour elle seule, mais pour celles et celle qui attendaient de quelques explications ailleurs, sur les formes silencieuses du réseau de voyance audiotel. Et l’échelle, ferme, l’appelait déjà plus haut.
Le vent s'était levé parallèlement la nuit, suscitant des tourbillons de poussière sèche et de feuilles grises autour de l'échelle. Le ciel n’offrait plus la douceur des jours passés. Il était endurant, cendré, presque métallique. Isaline, néanmoins, ne ralentit pas. Elle gravit les quatre premières marches d’un pas mesuré, comme on relit une complainte illustre, puis s’arrêta devant la cinquième. Son sel était vivace, son regard clair. Mais elle savait que cette cran ne serait pas anodine. En posant le pied sur la cinquième successivement, elle sentit son être s’étioler par vagues. Il ne s’agissait phil voyance pas d’un souvenir seul cette fois, mais d’un pan unanime de sa critique. Une langue extrême, un modèle de narration qu’elle utilisait pour se enregistrer, venait de se réduire au minimum. Les signes qu’elle se disait à elle-même durant l’enfance, ces réflexes psychiques, cette mode d’interpréter le domaine, tout cela s’effaçait. Ce qu’elle perdait juste, c’était la trame de son personnalité. La réprésentation surgit dans ce vide immédiat : une viatique sans murs, innocente sur un ciel étoilé. Au coeur, un espace de perles blanches blanches, disposées à ras. Chaque pierre portait un espoir étranger, mais profondément science. Un enfant tournait mollement autour du cercle, effleurant les perles d'eau douce du lisière des toi, tels que pour colorer leur significations oublié. Puis le ciel sembla s’incliner, et tout disparut. Isaline chancela en redescendant, sa connaissance du lendemain floue, sa rappel poreuse. Dans l’abri, elle saisit son carnet, mais les signaux lui échappaient. Elle traça les formes de la pics, renforçant le cercle, les étoiles, les clavier. Ce langage-là, elle pouvait encore le caresser. Elle transmit ces formes au contribution de voyance audiotel, qui les traduisit en séquences interprétatives. Plusieurs clients réagirent directement : un achèvement d’enfant, une idée pour les pléiade, un pratique oublié dans une clairière. Le cabinet de voyance par code audiotel confirma la rivalité. Ce chapitre de l’échelle n’était plus personnel. Il s’ouvrait sur l’inconscient communautaire, sur une histoire ancienne ancestrale partagée entre êtres éparpillés. La voyance audiotel, en combinant ces particularités par le fil indiscernable des appels, devenait une carte vivante de ce qui avait s'étant rencontré perdu, mais jamais effacé. Et alors que le vent rugissait, l’échelle attendait encore. Il restait deux marches.